Valparaiso, notre coup de cœur chilien

Valparaiso… Notre gros coup de cœur du voyage. On est littéralement tombé amoureux de cette ville ! Elle est vivante, elle possède une âme, un style bien à elle. C’était autrefois un port bouillonnant d’activité, étape obligée dans la route vers le Cap Horn. La ville vivait au rythme des marins. Puis, avec l’ouverture du canal de Panamá, Valpo est tombé dans la déchéance… Elle ne s’en est jamais remise. C’est aujourd’hui la deuxième ville du Chili, inscrite à l’UNESCO, mais aussi l’une des plus pauvres… Et la plus attachante ! L’art est à tous les coins de rue, et malgré la pauvreté apparente, la ville respire la joie de vivre. On y est venu plusieurs fois, on y est resté quasiment 2 semaines en tout et on ne s’en est pas lassés ! Visite guidée en photos.

Le brouillard de Valparaiso

C’est sous un ciel gris et un brouillard épais que nous sommes arrivés pour la première fois à Valparaíso. Dès que la ville est recouverte par le brouillard, elle parait mélancolique, comme si elle regrettait son glorieux passé…

Au premier abord, on n’a pas aimé la ville : très pauvre, triste, puante, avec des détritus partout… Puis le soleil a fait son apparition et on a changé d’avis !
Dès que le soleil est là, Valparaíso est resplendissante : toutes les couleurs des maisons ressortent, les graffitis sont mis en valeur, la mer brille, les gens sont souriants…

Ses maisons et graffitis colorées

Toutes les maisons de la ville (des quartiers aisés aux quartiers les plus pauvres) sont faites de bric et de broc et surtout, sont recouvertes de tôles colorées… Ça donne un charme fou à la ville ! Les graffitis, du vulgaire tag à l’oeuvre d’art, sont omniprésents. Il n’y a pas un mur libre, pas une rue sans dessins. 

Les cerros les plus visités sont ceux de Concepción, Alegre et Bellavista. Les 2 premiers sont les mieux restaurés, les plus riches et les plus sûrs. Car, même si rien de fâcheux ne nous est arrivé, on a été plusieurs fois prévenus par des locaux de ranger notre appareil-photo ou de ne pas aller plus loin car ça craignait… Les vols sont une réalité à Valparaiso et, locaux comme touristes, personne n’est à l’abri ! Mais en écoutant les recommandations des locaux et en n’ayant aucun objet de valeur visible, tout va bien 🙂 On a été dans les cerros les plus pauvres pour aider après l’énorme incendie qui a touché Valpo et on n’a pas eu de problème non plus. Au contraire, les gens étaient bienveillants. Mais en temps normal, il est vraiment déconseillé de s’y balader seuls !

Ses vieux funiculaires

Que serait Valparaiso sans ses ascenseurs ? Ou plutôt ses funiculaires. La ville étant formée de 44 cerros (collines) en amphithéâtres autour du port, ils sont indispensable à la vie locale. Malheureusement, ils sont très vieux (une centaine d’année), leur entretien coûte cher et une dizaine seulement sont encore en activités… Pour 100 pesos chiliens (13 cts d’euros), on monte dans une cabine en bois. Puis la chaîne se met en marche et, en grinçant, la cabine part à l’assaut du cerro, à pic ! Comme un système de contrepoids, une autre cabine descend en même temps.

On espère vraiment que la ville de Valparaiso va réagir avant que les derniers ascenseurs ne tombent en panne… Mais on l’a bien vu, ici, l’argent fait cruellement défaut !

La ville basse, moins attirante mais bien vivante

Coincée entre les cerros et le port, la ville basse n’est pas la plus belle partie de Valparaiso : immeubles gris vieux mais sans charme, beaucoup de circulation, du bruit en permanence… Pourtant, le marché central est très sympa, avec son étage où l’on peut manger. Et dans les rues autour, ambiance très populaire : tout le monde vend de tout à même le sol ! Les chiens errants se disputent les carcasses de viande, on peut acheter des jus de fruits frais pour trois fois rien… Par contre il faut toujours garder la main sur son sac, les pickpockets sont là !

Son bord de mer

On est restés des heures à regarder le port et ses énormes containers colorés, empilés comme des cubes…

Et savez-vous qu’il y a des lions de mer dans le port de Valpo ? En suivant la promenade le long de la mer, on passe devant une colonie de lions de mer ! Ils nous avaient manqués depuis la péninsule Valdés !! Toujours aussi bruyants, et très drôles quand ils défendent leur place et jettent les autres à l’eau !

Il y a aussi une plage de sable blanc à Valparaiso. Elena, que l’on a rencontré en faisant du stop en Patagonie et qui nous logeait, habite juste en face. Grâce au métro, on est à 15min du centre de Valpo, très pratique !
Encore merci Elena (et ta famille) pour ton accueil !!

Conclusion : Valparaíso, on a vraiment adoré et on y reviendra avec plaisir !!!

Infos pratiques
– Bus Mendoza-Valparaíso : 6-7h, 290 AR$. Attention, la route est souvent fermée en hiver (on prend la magnifique route des Andes, qui passe des cols à 4000m)
– Bus Valparaíso-Mendoza : 13 000 CH$, donc beaucoup moins cher qu’en sens inverse ! Les transports sont beaucoup moins cher côté chilien.
– Restaurant Amaya : un resto péruvien délicieux, avec une belle vue sur la ville.
– Manger au Mercado Central est très bon et donné : menus empanada-soupe-plat principal à 3500 CH$ (4€50) !
– Les restos près du marché aux poissons (Caleta Portales) sont l’occasion de goûter des plats typiques de fruits de mer.

Voici tous les articles de notre blog voyage sur le Chili, ce pays qui a été un véritable coup de cœur, et où nous avons passé 6 semaines :

Morgane

Nous, c'est Toni et Morgane, couple franco-espagnol passionné de voyage. Après 8 mois en Amérique du Sud en 2014, nous sommes repartis début 2017 pour 2 ans et 8 mois de voyage en Asie et Océanie. Un voyage exceptionnel et inoubliable ! Pour en savoir plus, rendez-vous sur cette page "Qui sommes-nous ?" !

1 commentaire

  1. C’est en rentrant de vacances, (hé oui nous aussi…mais pas aussi longues que les vôtres) que nous avons pris connaissance des nouvelles étapes de votre carnet de voyage.
    Nous pensons que vous en avez plein les yeux ? Nous avons l’impression que vous êtes et vivez dans un autre monde ? Vous côtoyez tant et tant de merveilleux paysages, des villes au nom exotique connu ou vu dans des livres d’histoire et qui nous font rêver.
    Il est inutile, devant tout cela, de vous souhaiter « bon courage » pour la suite de votre périple qui vous mènera à vos dernières destinations. Hé çà avance aussi pour vous.
    Nous vous embrassons.
    Papy et Véro.

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