Carmelo, premier camping

Jeudi 16 janvier, direction le deuxième pays de notre voyage : l’Uruguay ! Nous y allons depuis Tigre, côté argentin, et nous y entrerons par Carmelo, juste en face. Pour y aller, nous traversons le delta du Rio de la Plata, immense. La traversée prend 2h30.

Carmelo, la ville déserte

Nous arrivons à Carmelo en début d’après-midi, sous un soleil de plomb. Nous ne savons absolument rien de la ville, nous n’avions rien trouvé sur Internet. Il y a des journées dont on sait comment elles vont commencer, mais pas du tout comment elles vont terminer… Cette journée à Carmelo en fait partie !

A peine descendus du bateau, nous nous renseignons : il y a la ville, et une plage à quelques km, avec un camping… Intéressant, mais nous n’avons aucun moyen de nous y rendre. Et de toute façon, nous devons retirer des pesos urugayens en ville. Nous voilà donc partis dans cette direction. Le temps de faire 1km, jusqu’à la banque, et nous comprenons pourquoi la ville est si déserte : nous fondons littéralement ! Cette ville a des airs de Far-West : écrasés de soleil, avec des rues poussiéreuses, des maisons basses à toit plat… Nous allons voir les prix dans 2 hòtels : chers, et surtout il semble que rien n’a changé depuis les années 70… Nous décidons alors d’aller au camping, mais impossible d’y aller à pied. On commence à marcher tout en tendant le pouce et au bout de 3min, un gars nous prend en stop dans son pick-up. Parfait !

Au camping de Carmelo

Nous arrivons au camping à l’heure du repas. Impression bizarre : il n’y a pas d’accueil, on entre et sort comme on veut, et on plante sa tente où on veut. Une fois que l’on a compris le fonctionnement, c’est parfait : on plante notre tente à l’ombre, au millieu des familles uruguayennes, et on va se rafraîchir à la plage, à 50m.

L’eau est chaude, on y entre sans problème! Il fait tellement chaud qu’il n’y a pas un chat… Tout le monde fait la sieste à l’ombre, et on les imite. On découvre le rythme de vie urugayen : tout le monde revit à partir de 18h ! A 19h, la route menant à la plage devient plus fréquentée qu’une autoroute en période de vacances ! Et ici tout le monde se déplace en mobylette. A 2,3 ou 4 sur une moto, sans casques, avec les sièges de plage et tout le barda, c’est assez drôle à voir !

Tout le monde reste sur la plage, les pieds dans l’eau jusqu’à 22-23h, il fait bon, il y a un magnifique coucher de soleil… Mais de retour à la tente, ouch, il n’y a pas d’air ! On s’endormira la tente grande ouverte, au son des courses de mobylettes… Sympa 😉

Le lendemain, nous levons le camp pour nous diriger vers Colonia del Sacramento… Au final Carmelo aura été une bonne surprise, nous n’avions pas pensé profiter de la plage si tôt dans le voyage ! Nous avons aussi découvert la gentillesse urugayenne : à chaque fois que nous posions une question, nous obtenons une réponse d’1/2h, dur de partir ! Et enfin, c’était appréciable d’être au milieu des touristes uruguayens et argentins, et non pas des européens !

A suivre : Colonia del Sacramento